Mystère d’orcanette


Aujourd’hui je vous parle de mon savon mystérieux à l’orcanette.
Pourquoi mystérieux ???
Tout simplement parce que j’ai perdu la recette… Je ne sais pas comment c’est possible, habituellement j’ai un bout de papier qui traîne avec ma recette mais surtout j’ai une impression écran de ma recette sur calculateur enregistrée sur mon ordi, et même, souvent, je partage mes recettes avec mon amie savonneuse sur Whatsapp… Et là plus rien.

Et bien entendu je ne l’avais pas encore écrite dans mon petit carnet de recettes. Pourtant la recette était vraiment sympa. J’avais réussi à exploiter comme je le voulais les propriétés que j’affectionne : très hydratant, plein de crémeux, un peu de bulles, pas détergeant… Une recette sans huile d’olive, ce qui est rare. L’olive est dans presque toutes mes recettes.

De mémoire je peux vous dire qu’il contenait de l’huile de son de riz, de l’huile de colza, du beurre de cacao et de karité, de l’huile de ricin… et pour le reste, j’ai oublié (petit poisson rouge a fait le tour de son bocal).

C’était la 1ère fois que je testais l’orcanette, qui est un colorant naturel. Je l’ai fait infuser dans de l’huile de colza la veille et filtré. Je l’ai ajoutée dans ma recette à hauteur de 5%. C’était trop peu, c’est dommage, on ne voit pas que le savon est coloré à l’orcanette, il est gris très clair. En saf, on peut obtenir des savons allant du gris bleuté au violet. La couleur définitive dépend de beaucoup de paramètres, notamment du PH.

Par contre l’expérience était sympa : avoir cette huile colorée d’un rouge sombre et profond et voir la pâte changer de couleur à l’ajout de la soude et évoluer au fur et à mesure du mélange, virer au gris bleuté, c’est curieux et vraiment chouette.

Une petite pincée de couleur pour la touche finale et de l’huile essentielle de lavande et de combawa pour parfumer. le duo marche bien, c’est frais, j’aime beaucoup.